top of page

ENDRE ROZSDA, Mélusine Numérique n° I, Éditions Mélusine

 

Revue de l’Association Pour la Recherche et l’Etude du Surréalisme
(A.P.R.E.S.)


Rassemble les actes de la journée d'étude organisée à la Halle Saint-Pierre le 10 mars 2018. Animée par Henri Béhar (Professeur émérite, Université Sorbonne Nouvelle) et Françoise Py (Maître de conférences en histoire de l’art à Paris 8)

En février 1957, André Breton préface l’exposition d’Endre Rozsda (1913-1999), à la galerie Furstenberg, à Paris. C’est la première exposition personnelle de cet artiste échappé un mois plus tôt de Hongrie au péril de sa vie. Sa peinture est à dominante abstraite. André Breton voit dans ses toiles aux tons mêlés, aux images fragmentées, comme un humus. On ne peut s’empêcher d’associer l’humus à la rouille. Rozsda signifie rouille en hongrois, ainsi l’artiste s’est donné un nom de couleur, la couleur du temps. Sa préoccupation fondamentale est de peindre le temps, un temps réversible, avec des souvenirs du futur. Il écrit : « Je me rêve vivant dans un monde où je puisse marcher sur la dimension du temps, en avant, en arrière, vers le haut, vers le bas ; où je puisse marcher, adulte, dans un temps où je fus en réalité enfant ».

 

L’APRES s’est donné pour but d’approfondir la connaissance du surréalisme sous toutes ses formes. C’est pourquoi elle a consacré une journée d’étude à l’examen de l’œuvre picturale d’Endre Rozsda.


On verra, par les études ici réunies, qu’il a su dépasser le quotidien pour atteindre à l’intemporel, à l’image de Marcel Proust, qu’il révérait.

melusine portrait.jpg

 

CONTRIBUTIONS     


Françoise PY : Présentation
José MANGANI : Vers la reconnaissance
David ROSENBERG : Endre Rozsda ou le temps retrouvé
Adam BIRO : Le nom du désordre    
Patrice CONTI : À la recherche de l’hors du temps : Endre Rozsda et la figure de Marcel Proust   
François LESCUN : Endre Rozsda et la musique
Alba ROMANO PACE : Endre Rozsda, peintre du mystère    
Borbála KÁLMÁN : Suivre le fil de la parque : tentative d’exploration des strates rozsdéennes    
Claude Luca GEORGES : Abstraction et présence du monde chez Endre Rozsda

melusine logo.jpg
címlap_logo.JPG
atelierrozsda.jpg

Cet ouvrage peut être téléchargé :
     en français,

     et en anglais.

Version papier
 
Nous avons trouvé indispensable que le souvenir de la première journée d’étude universitaire sur Rozsda puisse être consulté dans les rayons des bibliothèques en plus du média informatique. En conséquence nous avons édité une version papier hors commerce consultable dans les bibliothèques d’art et, bien sûr, aux archives de l’atelier Rozsda.
 
Pour financer cette opération nous avons établi une édition limitée : trente exemplaires sur papier couché demi mat, illustrés en quadrichromie, numérotés de 1/30 à 30/30, accompagnés chacun d’un dessin original de l’artiste à l’encre de Chine et livrés dans un coffret toilé Dermont-Duval.
Les derniers exemplaires sont en vente à la galerie Les Yeux Fertiles
27, rue de Seine - 75006 Paris

Note de lecture
 
La revue Europe (célèbre revue littéraire créée par Romain Rolland en 1923) présente Mélusine Numérique n° I  dans une note de lecture parue dans son numéro de mars 2020.
 
Dans cet article, Nathalie Georges-Lambrichs définit cet ouvrage consacré à Rozsda comme : « [ ...] une manière de mobile virtuel, à l’image de Rozsda-et-sa-peinture. Divers et diffractés, les textes se répondent, enserrant un espace qui toujours les excède, mais pousse chacun dans sa logique, à fond : témoignages, analyses, rapprochements et voisinages, le souffle du surréalisme anime un portrait de l’artiste en neuf fragments [ ...] ».
 
Nathalie Georges-Lambrichs a bien connu Rozsda, ce qui lui permet de croquer l’artiste et l’homme en peu de lignes mais avec une grande acuité : « Il fut surréaliste et intraitable. Insupportable. Épris d’un humour abyssal, doublé d’une ironie tendre. Son inertie à lui ? C’est la peinture, toujours la peinture, sept jours sur sept, et sinon ce sont les dessins, c’est la photo, et ce sont les visites au Louvre. [...] C’est ainsi qu’il résiste, et fait l’air du temps s’arrêter à sa porte et se condenser en ce terme qui aujourd’hui l’installe dans la compagnie de ses pairs. »

 

Lire le compte-rendu de Nathalie GEORGES-LAMBRICHS paru dans la revue Europe, n°1091, mars 2020.
 
Revue Europe n° 1091, mars 2020
En vente en librairie

bottom of page